On peut à présent partir de l’hypothèse que les médicaments efficaces contre la maladie se composeraient des anticorps agissant uniquement contre la queue du prion, a indiqué mercredi l’Université de Zurich. Un autre type d’anticorps, ceux qui sont actifs contre tout le corps du prion, devrait être exclu des préparations de médicaments.

La manière dont les prions tuent les cellules cérébrales a longtemps constitué une énigme pour les scientifiques. Les prions, en s’agglutinant, entraînent des maladies cérébrales dévastatrices comme la vache folle ou Creutzfeldt-Jakob.

L’équipe de chercheurs était dirigée par Adriano Aguzzi, neuropathologue à l’Université et à l’Hôpital universitaire de Zurich. Leurs conclusions ont été publiées dans l’édition actuelle de la revue spécialisée «Nature».