Entretien
AbonnéContrairement à ce qu’avancent les tenants de la collapsologie, un effondrement de nos sociétés n’est pas inéluctable, selon la philosophe Catherine Larrère et l’ingénieur agronome Raphaël Larrère, auteurs de l’essai «Le pire n’est pas certain». Ils appellent à rouvrir le champ des possibles

Réchauffement climatique, pollution des océans, surexploitation des ressources, disparition des espèces… Les rapports alarmistes sur l’état de notre planète se succèdent et n’incitent guère à l’optimisme. Pour autant, une catastrophe globale est-elle inévitable, comme l’envisagent les partisans de la collapsologie, ou science de l’effondrement? Ce n’est pas ce que pensent la philosophe de l’environnement Catherine Larrère et son mari, l’ingénieur agronome Raphaël Larrère, auteurs d’un stimulant essai au titre évocateur: Le pire n’est pas certain, récemment paru aux Editions Premier Parallèle.