«J’ai été un écrivain avant d’être un scientifique», rappelait, paradoxalement, le brillant physicien américain d’origine britannique Freeman Dyson, mort le 27 février à Princeton à l’âge de 96 ans, dans son livre From Eros to Gaia (Pantheon Books, 1992, non traduit). A l’appui de ce constat, il y mentionnait avec humour la découverte d’un manuscrit, rédigé à 9 ans, qui racontait une expédition risquée d’observation de la collision d’un astéroïde avec la Lune.