Les ravages de «Iota» sur l’île de Providencia, comme un avertissement sur les effets du réchauffement
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AbonnéL’ouragan a détruit la petite île colombienne de Providencia mi-novembre. Plus d’un mois après la catastrophe, nombreux sont les habitants qui sont toujours sans toit et qui s’inquiètent pour l’avenir. Car les tempêtes se multiplient et forcissent chaque année dans les Caraïbes

De mémoire de «Raizales», le nom des habitants originaires de l’île colombienne de Providencia au cœur de la mer des Caraïbes, jamais on n’avait vu déferler un tel «monstre». L’ouragan Iota, qui a atteint la catégorie 5 (la plus haute sur l’échelle de Saffir-Simpson) juste au-dessus de leurs têtes, dans la nuit du 15 au 16 novembre dernier, a dévasté 98% des infrastructures de l’île.
Arrivés plus de vingt-quatre heures plus tard, les premiers secouristes s’attendaient à trouver des centaines de morts tant le paysage était en ruine. Il y en eut relativement peu: quatre personnes décédées au total, sur environ 6000 habitants, qui depuis se décrivent chacun comme des miraculés. Car ils ont survécu à des vents de près de 275 km/h et à une mer qui est montée de 7 ou 8 mètres en certains endroits.