Covid long: de nouveaux coupables en vue?
Deux études parues récemment pointent des anomalies du système immunitaire qui pourraient être en cause dans la persistance des symptômes liés au Covid-19. Ces découvertes, si elles se confirmaient, ouvriraient la voie à des outils de diagnostic ou des pistes de traitement
La recherche continue d’avancer dans la compréhension du covid long, cette affection qui concernerait, selon les études, entre 10 et 30% des personnes touchées par le SARS-CoV-2. En ligne de mire des scientifiques? Trouver les raisons conduisant au maintien, plusieurs mois après l’infection initiale, de symptômes tels que fatigue, toux, douleurs musculaires et thoraciques, anxiété ou encore essoufflements durables.
Parmi les derniers travaux en date, une étude récemment publiée dans Nature Communications et conduite par des équipes de recherche de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’Université Paris-Cité, en collaboration avec l’Université de Minho (Portugal), suggère un lien entre le covid long et des anomalies du système immunitaire associées à la présence persistante du virus dans les muqueuses de l’organisme.