Pendant la première vague, au centre de prévention et traitement de l’obésité du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), les consultations se sont arrêtées. Les soignants ont tâché de garder le lien, téléphoné à leurs patients. Au domicile, ils constatent bien souvent une détresse. «Le contraste était édifiant entre les images positives sur les réseaux sociaux où certains retrouvaient le plaisir de faire à manger, du yoga ou de rester actif, et la réalité des choses, celle où les gens étaient en fait démunis chez eux, faisaient d’énormes stocks de nourriture et ne bougeaient plus du tout.»