L’expérience pourrait ressembler à celle du docteur Frankenstein dans le célèbre roman du même nom de la jeune autrice Mary Shelley. Dans un cochon décédé, relié à une machine perfusant un fluide aux ingrédients revigorants, la mort fait machine arrière dans ses cellules qui retrouvent des signes de vie. Les scientifiques de l’Université Yale (Connecticut, Etats-Unis), à l’origine de ce système de perfusion innovant appelé OrganEx, viennent de publier leurs premiers résultats mercredi dans la revue Nature. Leur technologie pourrait permettre dans le futur d’augmenter le nombre d’organes disponibles à la transplantation chez des donneurs post-mortem.