Une main hésitante se pose avec maladresse sur la poignée de la porte d’entrée du centre sportif d’Ede, une petite commune proche d’Amsterdam aux Pays-Bas. Elle ne cesse de trembler lorsqu’elle s’approche du portemanteau à l’intérieur du complexe. Cette main, c’est celle de Hank Wittingen, 63 ans, qui se bat contre une souffrance qu’il ne connaît que trop bien: parkinson. Dix ans qu’il subit les aléas et les afflictions de cette maladie neurodégénérative qui détruit les neurones à dopamine et lui fait perdre le contrôle de ses mouvements, et ce, même au repos. Si le mal qui ronge Hank ne laisse pas espérer à une longue vie remplie de sports extrêmes, le sexagénaire a tout de même décidé de se battre plutôt que de subir, et s’est inscrit à un cours de boxe hebdomadaire pour patients atteints de cette affection.