«Nous ne voulons pas voir le virus de la variole du singe circuler dans la population»
épidémie
AbonnéCousin de celui de la variole humaine éradiqué dans les années 1970, le virus de la variole du singe inquiète les spécialistes. Laurent Kaiser, directeur du Centre des maladies virales émergentes des HUG, suit de près l’évolution de l’épidémie en cours alors que le nombre de cas augmente en Europe
Modifié mardi 24 mai 2022 à 19:42
Mardi, un premier cas de variole du singe a été confirmé dans le canton de Genève. Il s'agit du deuxième cas en Suisse, le premier ayant été confirmé samedi dernier dans la région bernoise.
La personne contaminée se trouve actuellement en isolement, a indiqué le Département de la santé du canton de Genève. Son état général est bon et ne nécessite pas d'hospitalisation actuellement. (ATS)
Depuis quelques jours, la communauté médicale s’inquiète de l’augmentation du nombre de cas de variole du singe dans plusieurs pays européens, en Amérique du Nord et en Australie. Plus de 170 personnes atteintes par le virus ont été identifiées jusqu’à ce jour, dont une à Berne, principalement des hommes, deux semaines après l’annonce d’un premier cas au Royaume-Uni le 7 mai dernier chez un individu de retour du Nigeria. Le virus de la variole du singe, ou orthopoxvirus, est originaire d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, où il est endémique. Laurent Kaiser, directeur du Centre des maladies virales émergentes des HUG, suit de près l’évolution de cette nouvelle épidémie.
