On la confond parfois avec le baby-blues, cette phase passagère survenant après la naissance d’un bébé et durant laquelle les émotions, à fleur de peau, jouent aux montagnes russes. Mais la dépression post-partum est bien plus que cela. Encore taboue au sein d’une société qui tend à idéaliser cette période de la vie, elle touche – estime-t-on – une femme sur huit en Suisse, et presque autant d’hommes.