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Vers une meilleure approche des troubles psychiques grâce aux objets connectés et à l’intelligence artificielle?

Afin de poser un diagnostic ou de prévenir une rechute, les psychiatres demanderont peut-être bientôt à leurs patients de suivre leur sommeil, leur rythme cardiaque ou leur respiration

Image d'illustration. — © JOHN LOCHER / AP
Image d'illustration. — © JOHN LOCHER / AP

Ni analyse de laboratoire, ni imagerie, ni examen clinique. Le diagnostic des troubles psychique a ceci de particulier qu’il ne repose pas sur des mesures objectives, ce qui participe à des retards importants de prise en charge – près de dix ans par exemple pour les troubles bipolaires. Mais la donne est en train de changer: de plus en plus de chercheurs s’appliquent à mettre en évidence des marqueurs biologiques ou physiologiques de ces affections. Et lorsqu’ils croisent leurs résultats avec les potentialités offertes par l’intelligence artificielle, les promesses d’une psychiatrie à la fois plus objective et plus personnalisée sont grandes.

«En matière de santé mentale, nous sommes sans doute arrivés aujourd’hui à une sorte de plafonnement des capacités des outils diagnostiques conventionnels.» Conscient des limites de la psychiatrie actuelle, Raoul Belzeaux, professeur de psychiatrie au CHU de Montpellier, compte parmi ceux qui se sont lancés sur la piste de marqueurs sanguins appelés «biomarqueurs moléculaires» visant à détecter des maladies mentales.

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