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Il y a vingt ans, l’infox qui a fabriqué la peur des vaccins

Lancée en 1998, la rumeur qui veut que la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole puisse provoquer l’autisme a toujours la peau dure. Retour sur l’affaire Wakefield, cas d’école de fraude scientifique

Le 15 décembre 2018 à Paris, durant un rassemblement de «gilets jaunes» place de l’Opéra, des militants anti-vaccins affichent leurs convictions. — © Laure Boyer/Hans Lucas
Le 15 décembre 2018 à Paris, durant un rassemblement de «gilets jaunes» place de l’Opéra, des militants anti-vaccins affichent leurs convictions. — © Laure Boyer/Hans Lucas

En Suisse, depuis le début de l’année, 104 cas de rougeole ont été enregistrés, contre 48 en 2018. En Europe, la maladie sévit en Ukraine, en France et en Italie. Aux Etats-Unis, on compte six flambées épidémiques dans les Etats du New Jersey, de Washington, de New York et de Californie. Pour certains parents, la décision de ne pas vacciner leurs enfants est née de la peur que le vaccin provoque l’autisme.

Discréditer le vaccin trivalent ROR faisait partie d’une stratégie planifiée visant à promouvoir un vaccin unique contre la rougeole

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