Donner à voir l’invisible, ou du moins le difficilement perceptible, afin de confondre le coupable. L’objectif de la police scientifique n’a pas changé depuis sa création il y a plus d’un siècle. L’un de ses pionniers, le chimiste, photographe et criminaliste Rodolphe Archibald Reiss, est au cœur de la nouvelle exposition du Musée suisse de l’appareil photographique de Vevey. L’occasion de découvrir les méthodes développées par celui qui fonda la première école de police scientifique du monde, mais aussi de se glisser dans la peau d’un ou d’une criminologue d’aujourd’hui.