«Une prévention des démences sera possible dans cinq à dix ans, comme pour les maladies cardiovasculaires»
Démences
AbonnéUn groupe d’experts mené par Giovanni Frisoni du centre de la mémoire des HUG, propose un changement de paradigme face à la maladie d’Alzheimer: développer la prévention en se basant sur l’évaluation des risques et les médicaments futurs

Chaque année, 32 000 nouveaux cas de maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence sont diagnostiqués en Suisse. La très grande majorité de ces nouveaux patients et patientes ont plus de 65 ans. Les cliniques de la mémoire qui ont ouvert leurs portes il y a plusieurs années dans les centres hospitaliers de Suisse romande – et plus largement dans les pays occidentaux – disposent de l’expertise et des technologies nécessaires pour établir le diagnostic et la prise en charge de ces troubles cognitifs liés au dépôt de protéines indésirables dans le cerveau. Mais qu’en est-il de la prévention de ces démences?