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A 25 ans, après les études, l’école de la vie ne fait que commencer

Avoir un métier assure-t-il la félicité? La psychothérapeute Satya Doyle Byock montre la fragilité des parcours tout tracés. Pour trouver sa vérité à 25 ans, il s’agit aussi d’écouter son corps et son inconscient

Image d'illustration. — © J_art / Getty Images
Image d'illustration. — © J_art / Getty Images

Mira ne comprend pas. Elle a fait tout ce qui devait lui assurer le bonheur. Elle a réussi son diplôme de droit, travaille dans une étude réputée, s’est trouvé un petit ami et un appartement, voyage régulièrement avec ses copines et rend visite à son père de temps en temps – sa mère est décédée d’un cancer. A 25 ans, elle est accomplie, arrivée.

L’ennui, c’est qu’elle ressent un vide et, surtout, un manque d’outils pour «saisir une société marquée par une infinité de catastrophes sociales et environnementales», commence Satya Doyle Byock. Parce que, dans notre logique occidentale, on se focalise sur la réussite professionnelle, «on vit avec l’illusion d’une vie épanouie en cochant des cases. Le nombre de jeunes diplômés suradaptés qui viennent en consultation pour mettre du sens dans leur existence montre que la spiritualité et la connaissance de soi manquent cruellement», constate la psychothérapeute basée à Portland.

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