«Les affaires criminelles nous font réfléchir sur nous-mêmes»
Dans «Le Goût du crime», les frères Roux sondent notre fascination collective pour les sombres histoires judiciaires. A Neuchâtel, un historien pr0pose de sombres «Capsules criminelles»
Des plus récentes (Xavier Dupont de Ligonnès, Jonathan Daval…) aux plus anciennes (les sœurs Papin, Violette Nozières…), les affaires criminelles nous tiennent en haleine pendant des années, parfois même des décennies. D’où vient leur pouvoir d’attraction? Pourquoi continuons-nous à regarder des émissions consacrées à des histoires que nous connaissons pourtant par cœur? Au-delà du divertissement voyeuriste auquel on voudrait parfois les réduire, ces affaires éveillent aussi en nous bien des questionnements existentiels et philosophiques, assure Mathias Roux, coauteur avec son frère, le magistrat Emmanuel Roux, d’un passionnant ouvrage intitulé Le Goût du crime (paru le 3 mai chez Actes Sud). Explications.
Le Temps: L’engouement pour les affaires criminelles est-il nouveau?