En Suisse comme ailleurs, on parle d’une troisième vague, celle des troubles psychiques. Les expertes et experts se succèdent pour mettre en garde contre les séquelles possibles d’un an de semi-confinements successifs et d’incertitudes. La Swiss Corona Stress Study, menée par l’Université de Bâle depuis le printemps 2020, met déjà en relief une augmentation inquiétante des symptômes dépressifs graves (de 3% avant le premier confinement à 18% en novembre), surtout chez les jeunes. Mais comment déceler les signes d’un mal-être chez les enfants et les adolescents? Comment les prévenir avant qu’ils ne s’enveniment?