Olympe de G., autrice et réalisatrice de porno éthique, donne des coups de pied, doux mais secs, dans les fourmilières. Celle du porno mainstream et de ses inégalités criantes. Celle d’une vision du plaisir féminin étriqué dans des conventions. Et même celle de la relation de couple où les normes sont enfouies au fond des cœurs. Depuis mars dernier, la pornographe avance dans une grève toute particulière. Elle a décidé de se passer de l’hétérosexualité. Nuance. De l’hétéronormativité. Grande amoureuse, Olympe de G. raconte dans son «Journal de grève» ce qu’elle traverse jour après jour dans son chemin avec les hommes, mais aussi dans cette route vers l’intime et vers elle-même. Elle répond au Temps sans filtre.