Vingt-cinq ans et mille lignes au CV. Chaque combat compte. Les heures d’engagement – et de sommeil – pas. Marie-Claire Graf sonne la cloche de l’urgence climatique partout où elle peut. De la rue aux universités, en passant par Instagram et par les sièges des grandes conférences internationales, la Bâloise porte la voix, les angoisses et les idées des jeunes qui refusent de voir leur futur se consumer avec le réchauffement climatique. Celle que l’on a aussi surnommée la «Greta suisse» fait partie de l’organisation de la COY16, («UN Climate Change Conference of Youth»), l’évènement précurseur officiel de la COP26. A quelques jours de la grand-messe du climat, l’activiste confie ses attentes, ses batailles et ses rêves au «Temps».