Tous annulés? (1/5)
AbonnéAttisées par les réseaux sociaux et un climat délétère aux Etats-Unis, les dénonciations de personnes aux propos ou comportements jugés problématiques se multiplient. Tout comme la dénonciation de ceux qui dénoncent. Et si le principe était aussi vieux que la politique?

Renommer des livres, déboulonner des statues, dénoncer en masse des comportements individuels sur les réseaux… La «cancel culture» est pour certains le moyen de reprendre une parole bafouée, et pour d’autres, une manière de museler ceux qui expriment des opinions contraires. Dans une série d'articles, Le Temps explore plusieurs facettes de ce «phénomène».
«La «cancel culture» ou «comment lyncher sans réfléchir», «Au secours, les maccarthystes reviennent», «Trouvaille absurde de la gauche américaine»… Depuis la rentrée, le concept de «cancel culture» fait la une des médias francophones, pour relayer ce qui serait devenu une nouvelle «culture de l’annulation» régnant désormais aux Etats-Unis et orchestrée par le camp des progressistes pour faire taire ceux qui ne partagent pas les mêmes idées.