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Changement de vitesse

«Profiter de ses vacances», qu’est-ce que cela signifie vraiment? Essoré par l’actualité des trois dernières années et lassé par la mise en scène de soi, un mouvement se détache de la foule et redonne son sens à l’expression «slow tourism»

Il faut garder à l’esprit l'un des enseignements de la padémie: faire moins peut faire du bien. — © EThamPhoto / Getty Images
Il faut garder à l’esprit l'un des enseignements de la padémie: faire moins peut faire du bien. — © EThamPhoto / Getty Images

C’est un cappuccino bu par toutes petites gorgées dans les embruns, l’oreille tendue vers le cri de mouettes voraces. Une chaussure de randonnée lacée sur un rocher dans le bruissement des pins parasols. Des heures paresseuses sans destination, le nez dans les étals de fromages à la coupe ou d’olives rendues brillantes par l’éclat de l’huile. C’est choisir, délibérément, d’être lent.

Peut-être avez-vous prévu, dans les jours qui viennent, de planifier vos vacances estivales, et alors sonderez-vous vos envies, vos coups de cœur, éventuellement votre conscience écologique, certainement votre budget. Comment profiter au mieux de ce temps si précieux? Que faire? La question («Et toi, tu fais quoi?») s’insère naturellement en ces termes dans nos vies quotidiennes portées par l’action. De là à «faire la Croatie» en une semaine ou «faire Bristol ce week-end», il n’y a qu’un pas (de marche rapide, préférablement enregistrée sur une application de suivi de l’effort physique).

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