Vous pensez que La Ribot promène allègrement sa haute silhouette dans les rues de Genève et ensoleille les cafés avec sa manière directe et chaleureuse de saluer? Tout faux. L’artiste ne sort jamais, sauf pour aller au théâtre ou au cinéma. «Je suis Cancer. J’adore rester à la maison!» Le pire pour elle? «Les achats. J’attends des semaines pour aller acheter un article de déco ou de cuisine dont j’ai besoin. C’est viscéral, je n’aime pas les magasins.» Elle préfère coudre, lire, réfléchir et s’occuper des plantes que Pablo, son fils aîné, diplômé en horticulture, lui a ramenées. Dans ce bel appartement de Champel, un quartier résidentiel et haut perché de la ville, Maria La Ribot peut «passer des journées sans sortir». C’est que la danseuse insolite n’est pas seule.