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A chacun son talisman, à chacun sa madeleine, à chacun sa manière de

A chacun son talisman, à chacun sa madeleine, à chacun sa manière de conjurer le temps perdu des jours passés, et c'est ainsi qu'Arnold Schwarzenegger, chantre de l'incomplétude humaine toujours à faire sangloter sa lyre, s'est payé – 2 millions de dollars tout de même, mais la Sehnsucht n'a pas de prix – un char d'assaut dont le modèle est celui qu'il conduisait lorsqu'il faisait son service militaire, en Autriche.

Selon les rumeurs, Michael Jackson devrait revendre le catalogue des chansons des Beatles dont il avait acheté l'exclusivité des droits, en 1985, son dernier album Invincible ayant été balayé des hit-parades américains, comme épiderme dans le lavabo, après peeling desquamant du samedi matin.

«Je hais les femmes, elles me tapent sur les nerfs», écrivait en 1916 Dorothy Parker dans Vanity Fair, elle, la malheureuse qui n'eut sans doute jamais l'occasion d'être, par une femme comme Irma Fustella, tapée tout court.