Condensé marin pour tables continentales
Un jour, une idée
Créé l’an dernier par un Romand d’origine portugaise, En Boîte importe des conserves de poissons et fruits de mer haut de gamme

Sur une assiette de spaghettis. Une salade. Ou un bon pain au levain naturel. Les sardines en boîte sont des délices encore méconnues en Suisse. Il existe chez nos voisins un marché des conserves traditionnelles de poissons et fruits de mer incomparables aux produits industriels de base type thon à l’huile ou sardines aux tomates en vente dans nos grandes surfaces.
C’est ce qu’a réalisé le Vaudois Helder De Pinho, d’origine portugaise, lors de la visite d’une épicerie à Porto en 2016. «J’y ai découvert un choix incroyable de conserves haut de gamme qui ne sont pas exportées en Suisse. Elles sortent de conserveries traditionnelles centenaires qui ont développé un savoir-faire exceptionnel dans le respect des produits et des consommateurs. A côté de mon activité dans l’informatique, j’ai suivi mon instinct d’entrepreneur et décidé de faire découvrir cette tradition chez nous», explique-t-il.
Sur les marchés, le succès est immédiat. Les emballages au graphisme soigné du début du siècle passé attirent le regard des passants. La subtilité des saveurs, l’originalité des recettes et la dimension saine de ses produits font le reste. «Leurs valeurs nutritives sont parfois plus intéressantes que celles des poissons frais. Mis en boîte à la main peu de temps après avoir été pêchés, puis précuits à la vapeur, ils gardent 70% de leurs qualités nutritionnelles», assure le directeur qui vend via sa boutique en ligne et plusieurs points de vente, comme Borex Poissons à Nyon, Nature en Vrac à Genève, l’Epicerie du Pont-de-Chailly et Chez Laurene à Lausanne.
Parmi les 150 références issues de conserveries respectueuses de l’environnement qu’il a visitées, En Boîte compte évidemment les classiques type sardines et thon à l’huile d’olive, mais aussi des recettes originales à base de patates douces et coriandre. Des poissons plus inattendus – aiguille, anchois, anguille, lamproie, maquereau, morue, petinga, sabre noir, saumon et truite – ainsi que le chinchard (ou épinoche), troisième espèce la plus pêchée sur la côte portugaise, riche en protéines, oméga-3 et vitamine D.
En attendant d’ouvrir une première boutique, Helder De Pinho continue de dresser son stand aux marchés de Morges et de Lausanne quelques samedis par mois. Il cherche aussi de nouvelles conserveries en Suède, Estonie, Islande et Espagne pour faire découvrir de de ces mises en boîte traditionnelles.
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