«Il n’y a pas de meilleur sauvage que nous-même.» Reprenant les codes de l’anthropologie classique, qui explorait jadis les habitudes humaines de contrées lointaines, l’anthropologue de l’UNIL Fanny Parise propose dans son nouvel ouvrage paru ce printemps un voyage sur les terres des «nouveaux sauvages». Loin d’être des marginaux, ceux que la chercheuse française nomme aussi «les enfants gâtés» représentent le cœur de la société de consommation contemporaine: vous, moi, nous. Peut-on vraiment changer le monde en achetant «responsable», des sneakers durables aux vêtements eco-friendly en passant par la nourriture bio et locale?
