Société
AbonnéLors du déconfinement, la jeunesse est sortie de ses gonds. Un bon signe, selon Nathalie de Boisgrollier, formatrice en éducation positive qui préfère l’accompagnement au jugement et voit dans cette libre expression une manière d’écrire son histoire à l’abri des parents

On l’a constaté et abondamment commenté: dans cette période de post-confinement, la jeunesse a explosé. En Suisse romande, avec les matchs sauvages à Genève et Lausanne ou, avant, avec le botellon massif de Neuchâtel. Mais aussi ailleurs dans le monde, avec des baignades collés-serrés dans le Missouri ou des rues prises d’assaut à Novossibirsk et dans le nord de l’Italie. Que racontent ces débordements? Et surtout, pourquoi les adultes crispent-ils autant face à ces manifestations de joie juvénile?
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