Galop d’entraînement avec Linguee
Linguee a donc servi de matériel d’entraînement au réseau neuronal de traduction de DeepL, qui fonctionne sur un superordinateur situé en Islande. Celui-ci est doté d’une puissance de calcul capable d’effectuer 5 100 000 000 000 000 opérations par seconde, ce qui est suffisamment puissant pour traduire un million de mots en moins d’une seconde. Pour l’utilisateur qui copie et colle un texte dans un champ, cela résulte en une traduction de qualité, immédiate.
Comment DeepL fait-il la différence avec Google Translate et Bing? Comparés côte à côte, certains paragraphes sont quasiment identiques. Mais là où les phrases sont interprétées différemment, celles de DeepL sont souvent plus justes.
Un fait confirmé par des traducteurs professionnels qui, lors de tests à l’aveugle opposant DeepL à ses concurrents, ont accordé trois fois plus souvent leur préférence à DeepL.
Alors les traducteurs automatiques sont-ils une menace pour les professionnels du métier? «Non, pas à l’heure actuelle», selon Benjamin Bayet de DeepL: «La traduction machine a pour but d’améliorer le rendement et la qualité du travail des professionnels. Notre objectif n’est pas de les remplacer mais d’être pour eux un outil indispensable.»
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