Cela fait peut-être dix ans que vous «swipez» au gré de vos préférences dans le grand marché numérique de l’amour, régulièrement ou par intermittence. Dix ans que vous balayez du pouce vos partenaires d’un soir ou d’une vie sur la base d’un cheveu trop court ou d’un style vestimentaire. Dix ans qu’on vous relègue à gauche de l’écran parce que votre regard de braise sur la photo n’évoque pas le frisson espéré, ou, au contraire, qu’on vous fait basculer à droite dans l’espoir de matcher avec vous, avant de vous «ghoster» sans autre forme de procès. Comme c’est le cas d’environ 60 millions de personnes dans le monde, le swipe de Tinder fait peut-être partie intégrante de votre vie et vous vous demandez comment on en est arrivé là.