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«C’était pas mal, pour une fille»: dans la vie d’une boxeuse

Dans ce nouvel épisode de «Raffut», un podcast du «Temps», la boxeuse Anaïs Kistler, cinq fois championne de Suisse, et la sociologue Stéphanie Monay, qui travaille sur la place des femmes dans l’armée, racontent ce que l’usage de la force apprend aux femmes

Et bam, le cliché. — © Sergio Membrillas pour «Le Temps»
Et bam, le cliché. — © Sergio Membrillas pour «Le Temps»

En 2019, les sports de combat restent pour beaucoup «un truc de mecs». La boxeuse Anaïs Kistler, cinq fois championne de Suisse, en sait quelque chose: «Tant qu’on n’a pas fait nos preuves, on n’est pas prises au sérieux […]. L’autre jour encore, en descendant du ring alors que j’avais gagné, on m’a dit «C’était pas mal, pour une fille».

Pourquoi, sur le ring mais aussi en dehors, la violence appartient-elle symboliquement aux hommes? Depuis quand? Qu’est-ce que les préjugés sur les femmes qui pratiquent les sports de combat, les championnes d’arts martiaux disent de notre société? «Raffut», le podcast du «Temps» qui fait mordre la poussière aux clichés qui collent aux basques des sportives, revient cette semaine sur le rapport des femmes à la brutalité.

Retrouvez tous les podcasts du Temps.

De l’autodéfense aux compétitions d’élite, Anaïs Kistler raconte ce qui l’a poussée à enfiler ses gants, et la sociologue Stéphanie Monay, qui travaille sur la place des femmes dans l’armée, nous parle de l’usage de la force à travers l’histoire… Et des leçons à en tirer.