Cyrille Vigneron: «J’espère qu'un jour, une femme occupera mon poste»
égalité
AbonnéDepuis son entrée en fonction il y a six ans, le président et CEO de Cartier International a féminisé l’équipe de management et instauré une culture plus inclusive. Pour lui, l’épanouissement professionnel des femmes profite à toutes et tous

Accéder aux postes à responsabilités. Recevoir un salaire équitable. Bénéficier du partage des tâches domestiques et éducatives. Chacune, chacun, partout sur terre, doit pouvoir y aspirer. Pour y parvenir, les hommes font partie de la solution, ne serait-ce qu’en raison du pouvoir qu’ils détiennent encore en occupant la plupart des postes décisionnels. Ils doivent donc s’engager activement pour faire advenir le changement, estime l’ONU, qui a lancé il y a presque dix ans déjà la campagne HeForShe (littéralement: «lui pour elle»). Mais qu’est-ce qu’être un bon «he for she», formule désormais substantivée en anglais? A l’occasion du 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, la maison Cartier (groupe Richemont) faisait à Dubaï la démonstration du travail réalisé en ce sens par Cyrille Vigneron, président et CEO de Cartier International depuis six ans. Il faut dire qu’avec une clientèle à 65% féminine, et une identité largement forgée par une femme – la charismatique Jeanne Toussaint, devenue directrice artistique en 1933 et mère de la panthère emblématique – Cartier a tout intérêt à se montrer exemplaire en matière d’égalité.