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Féministes, pro-mariage pour tous, antiracistes? Non, les jeunes ne sont pas tous progressistes

La question du mariage pour tous qui déchire les Jeunes libéraux-radicaux genevois est l’occasion de rappeler que jeunesse ne rime de loin pas toujours avec progressisme, malgré les clichés qui sont associés aux nouvelles générations

Entre les jeunes conservateurs qui défendent une vision traditionnelle du mariage et d'autres jeunes plus progressistes, le débat est vif.   — © PETER KLAUNZER/Keystone
Entre les jeunes conservateurs qui défendent une vision traditionnelle du mariage et d'autres jeunes plus progressistes, le débat est vif.   — © PETER KLAUNZER/Keystone
Julie Eigenmann
Julie Eigenmann

Les Jeunes libéraux-radicaux genevois ont créé la surprise début juillet avec leur refus de soutenir le mariage pour tous. Mais non sans créer des divisions: une nouvelle assemblée générale aura lieu le 5 août, et certains membres ont pour objectif de déposer une liste indépendante en faveur de cet objet.

La décision première a sans doute surpris parce que les Jeunes libéraux-radicaux soutiennent le mariage pour tous sur le plan fédéral, et que c’est aussi le cas du PLR suisse. Mais également car cette prise de position émane d’une section jeune. Et que dans les esprits, la jeunesse d’aujourd’hui est souvent associée aux luttes LGBTIQ, féministes, ou encore antiracistes, entre autres combats considérés comme «progressistes».

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