Dans un monde régi par l’incertitude, le sexe fait figure de valeur sûre. Comme en témoignent les 50 nuances de sagas sulfureuses ou encore la presse féminine, qui en fait ses choux gras au fil d’enquêtes ou de dossiers plus ou moins affriolants. Or jusqu’ici seuls les «pratiquants» avaient voix au chapitre. Mais une libération s’opère, qui permet d’ouvrir le champ des possibles, voire d’en apprendre davantage sur soi et ses propres désirs: celle de la parole des asexuels, qui peuvent aimer, sans forcément ressentir de désir sexuel.