En 1518, à Strasbourg, des dizaines de personnes descendent dans la rue et se mettent à danser sans pouvoir s’arrêter, affolant les autorités. On soupçonne une intoxication à l’ergot du seigle, hallucinogène. Mais pour Paracelse, médecin suisse de l’époque, l’épidémie aurait été lancée par une épouse indocile pour se venger d’un mari trop autoritaire. Cinq cents ans plus tard, les femmes n’ont rien perdu de leur pouvoir pandémique ni de leur esprit de révolte.