Amandine Gay: «Lorsqu’on évoque l’adoption, on entend peu parler de racisme ou d’acculturation»
Entretien
AbonnéDans son premier ouvrage, la cinéaste française développe une analyse politique de l’adoption. Un récit nourri de sa propre expérience, qui questionne l’identité, les rapports de pouvoir, la filiation et ce que «faire famille» veut dire du point de vue des personnes adoptées. L’autrice participera à une rencontre le 16 décembre prochain à Genève

En 2017, Amandine Gay a «ouvert la voix». Dans un documentaire inédit, elle offrait à plusieurs femmes noires un espace de parole afin qu’elles se réapproprient le récit de leur propre histoire. Cinq années plus tard, dans le court métrage Une Histoire à soi, elle retraçait la quête identitaire de cinq personnes adoptées. La semaine dernière, la cinéaste française a publié Une Poupée en chocolat, son premier ouvrage dans lequel elle invite à repenser le concept de l’adoption, notamment transraciale, et la notion de famille dans nos sociétés.