Des crèches moins chères n’inciteraient pas les mères à travailler davantage
Familles
AbonnéAlors que le Conseil national s’apprête à se pencher sur un projet en ce sens, la «NZZ am Sonntag» relaie une étude qui estime qu’une augmentation des subventions pour les crèches n’aurait pas d’influence sur l’activité professionnelle des mères

Le Conseil national doit examiner le 1er mars sur un projet ambitieux de rabais sur les crèches, appuyé par l’Union patronale suisse. La Confédération devrait prendre en charge jusqu’à 20% des coûts. Les dépenses s’élèveraient à environ 710 millions de francs par an auxquels s’ajouteraient 60 millions de francs pour l’extension de l’offre. La subvention pour les crèches est une mesure populaire pour résoudre la «pénalité de maternité» – ou child-penalty en anglais –, un terme qui désigne la perte de salaire subie par la mère après la naissance du premier enfant. Or, selon une étude menée par le professeur d’économie zurichois Josef Zweimüller, reprise par la NZZ am Sonntag ce dimanche, les crèches subventionnées n’ont pas d’influence sur l’activité professionnelle des mères.