Quand les étudiants français déboulonnent Godard, Koltès ou Tchekhov
Représentations
AbonnéAccusées de sexisme ou de postcolonialisme, dans les écoles d’art, de cinéma et de théâtre en France, les icônes d’hier sont aujourd’hui «déconstruites» et la parole des enseignants est remise en question. Mais aussi en Suisse, par exemple à la HEAD, à Genève

Lundi 5 décembre 2022, à la Fémis, la grande école parisienne de cinéma, Nicole Brenez tient un cours sur l’art et la manière de conclure un film. La directrice du département Analyse et culture cinématographique projette la fin de Sombre (1998), de Philippe Grandrieux: un féminicide, analyse-t-elle, après avoir averti que l’extrait contenait des images violentes.