«J’ai l’impression d’être un test, confie Noémie*, 26 ans. Quand j’ai commencé à prendre la pilule, j’avais 14 ans. Les médecins me l’avaient prescrite pour mon acné. Aujourd’hui, je trouve ça choquant qu’on me l’ait donnée sans que j’aie connaissance de tous les risques. Ça pourrait aussi m’arriver avec le vaccin!» Par ses doutes, la Genevoise souligne l’impact qu’a pu avoir son passé médical sur la confiance qu’elle entretient avec le milieu. Et d’autres femmes s’y reconnaîtront peut-être.