Et si on achetait Winterfell avec un œuf de dragon?

Jeux Hasbro annonce pour cet été une édition «Game of Thrones» de son Monopoly

Tiens, ça manquait. Pour le coup on trouverait presque que la chose arrive un peu tard. Et quoi donc? Une version Game of Thrones du Monopoly. C’est le compte Twitter de la série qui a vendu la mèche, sans préciser à quelle date la boîte prévoit d’atterrir dans les rayons. Mais sans doute cet été d’après HBO, la chaîne qui produit le feuilleton le plus piraté au monde. Quoi qu’il en soit, bien après la première diffusion de la cinquième saison diffusée à partir du 17 avril.

Westeros sur un plateau

A quoi ressemblera cette énième édition collector, qui rejoint ainsi les versions Zelda, Star Wars, Seigneur des Anneaux et Pokemon? On sait déjà que les pions reprendront les accessoires les plus emblématiques de la série. Adieu petit ramoneur et dé à coudre. Bonjour œuf de dragon, corbeau à trois yeux et Marcheur blanc.

Sur le plateau, les régions du continent de Westeros remplacent les quartiers, logique. Les bonnes vieilles gares, elles, cèdent leurs places aux quatre grandes maisons de l’histoire (Stark, Lannister, Barathéon et Targaryen), la case prison conservant le dessin de son type accroché aux barreaux. Encore plus anachronique, Hasbro propriétaire du jeu a décidé de garder la case «Parking Gratuit» illustrée par son tacot années trente vu de dos.

Reste la question de l’argent. Difficile d’imaginer jouer au Trône de Fer avec des dollars ou des euros. Problème: dans la série, les devises sont pléthoriques, chaque royaume battant sa propre monnaie. Pour l’heure le dessous des sous reste un mystère.

Vendue 60 dollars, cette édition collector sera exclusivement disponible sur la boutique en ligne de HBO. Rappelons qu’Hasbro a vendu 275 millions d’exemplaires du Monopoly depuis sa création en 1935 par Charles Darrow, vendeur de chauffage au chômage. Lequel s’inspirait alors d’une simulation de capitalisme, «The Landlord’s Game», inventée en 1903 par l’Anglaise Elizabeth Magie. Une année plus tard, Charles Darrow devenait le premier créateur de jeu de société à devenir millionnaire en vrais dollars.