Le casse-tête de la production de vin en Egypte
Viticulture
AbonnéAu pays des pharaons, rien ne se prête à la culture du vin: ni le climat, ni la tradition musulmane. Pourtant, une industrie viticole tente d’y faire sa place, encouragée par des taxes prohibitives sur les alcools importés et une demande du secteur touristique
Modifié lundi 24 octobre 2022 à 17:31
Dans ce numéro spécial du magazine T, toutes les illustrations ont été générées par différentes intelligences artificielles, assistées toutefois d’une intelligence humaine, celle du photographe lausannois Mathieu Bernard-Reymond.
Il est 10h et le soleil frappe déjà fort sur les nouvelles vignes de l’Egyptian International Beverages Company (Egybev), dans la commune de Khatatba, au nord-ouest du Caire. La quarantaine de travailleurs quotidiens mobilisés sur l’exploitation sont à pied d’œuvre depuis 5h30 du matin et devront s’échiner quelques heures encore pour récolter les derniers raisins de la saison. «Habituellement nous finissons vers 10h30, mais aujourd’hui c’est une journée spéciale; c’est le dernier jour des vendanges», explique Samir Chawki, l’ingénieur agronome chargé de l’exploitation.
