Un bon produit, un plat de saveurs: retrouvez nos recettes.

Ses bourgeons vert pomme ressemblent à de petites tours parfaitement réparties sur le pourtour de sa base. C’est ce qui vaut au romanesco les noms de «chou-fleur minaret» ou «chou-fleur à tourelles». Originaire d’Italie où elle est née il y a 400 ans, cette très belle variété est appréciée pour sa saveur plus fine, moins amère que celle du chou-fleur, dans laquelle on décèle un goût de noix ou de noisette. En Suisse, la demande est beaucoup plus faible que celle du chou-fleur ou du brocoli, mais la culture locale existe. «C’est un légume difficile à produire: il arrive à maturité plus tard que le chou-fleur ou le brocoli, ce qui implique une exposition plus longue aux parasites et donc plus de traitements bios ou conventionnels, si nous voulons pouvoir les préserver pour la vente», note une maraîchère valaisanne qui cultive du romanesco, en quantité très limitée, uniquement pour diversifier l’offre à la vente directe. Connue grâce au bouche-à-oreille et préférant ne pas être citée, elle le fait pousser plutôt en début de saison, lorsque les températures sont encore fraîches et les insectes rares.