Le rosé, un vrai vin, vraiment?
Ni blanc, ni rouge, mais complètement dans la tendance. Au point que le rosé n’est plus seulement un vin d’été. Mais comment choisir celui qui vous convient? On vous dit tout
Je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas ce que je préfère. Et vous l’aurez peut-être compris au titre de cette chronique. Mais, une collègue m’ayant glissé l’idée de m’y intéresser et sachant qu’avec le retour des beaux jours vous serez nombreux à vous détourner du rouge pour passer à un vin légèrement plus clair, je m’y colle. Parlons rosé.
Disons-le tout de suite, le rosé, c’est tendance. Ces dernières années, sa consommation a explosé. Et pas qu’en été. «Si par le passé il était un produit de saison, le rosé se boit désormais toute l’année», indique Davide Dargenio, maître d’enseignement en œnologie à l’Ecole hôtelière de Lausanne (qui, lui, raffole de ce vin!). Et qui dit changement dans la consommation dit également évolution dans les pratiques de production: «Pour qu’ils se marient notamment avec la viande, de nombreux producteurs font des rosés plus structurés, plus complexes, parfois vieillis en fûts de chêne.» Aux oubliettes donc l’idée selon laquelle le rosé est forcément synonyme de piquette!