Car partager un festin sucré-salé un jour par semaine est aussi une tradition chinoise. Généralement composé de pains vapeur ou de riz collant dégustés avec de généreuses théières de thé. Au Lóu One, on retrouve donc dim sum, rouleaux et baozi, mais aussi congee et soupe de nouilles pour la partie petit-déjeuner, suivis des filet de bœuf mongol, filet de sole au gingembre et crevettes sautées en plats de résistance.
Savoureux et surprenant, ce copieux menu se déguste avec un peu trop de gourmandise. Toutes les textures sont divines. Le moelleux des raviolis et des pains vapeur se marie à la tendresse des farces au porc, au veau ou aux légumes. L’excellent [mushi](https://www.google.ch/search?q=mushi+cuisine&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwiapobkIbZAhWFsKQKHaIrBYYQ7AkINg&biw=1866&bih=1070)_ – une vraie découverte – est un mélange de poulet sauté, de pignons de pin et d’oignons verts de printemps que l’on mange enroulé dans une feuille de laitue croquante et fraîche. Le congee, soupe-porridge de riz au poulet et gingembre, se révèle très, très réconfortant pour l’estomac déjà bien rempli à mi-repas.
Le restaurant, qui a ouvert en 1984, est une véritable institution à Genève. La clientèle, fidèle à l’excellente qualité du menu, est majoritairement externe à l’hôtel. Malgré le changement de nom récent (anciennement Tse Yang), c’est le même chef, Kwok Keung Lau, et son équipe qui, depuis trente ans, se concentrent sur quatre types de cuisines régionales chinoises: la cantonaise, la sichuanaise, la pékinoise et la shanghaïenne.
Lóu One, Grand Hôtel Kempinski, quai du Mont-Blanc 19, Genève, tél. 022 732 50 81, brunch tous les dimanches 12h-14h15.