Ghislain Waterlot: «C’est bizarre, c’est pourtant comme ça: l'humain veut que sa vie ait un sens»
Qu’est-ce que l’univers? D’où venons-nous? A quelle fin? A ces questions, les réponses philosophiques, spirituelles et scientifiques sont souvent opposées. Pourtant, théologie et sciences de l’univers gagneraient à mieux dialoguer: voilà le postulat d’un vaste programme académique lancé par l’Unige. Une première en Suisse
Qu’ont en commun les astrophysiciens de la NASA et les moines bouddhistes en méditation? Plein de choses, paraît-il. C’est le postulat du vaste programme quinquennal, «A ciel ouvert», lancé cette semaine par l’Unige. Premier du genre en Suisse, ce plan de collaboration entre disciplines scientifiques et théologie propose, d’une part, de nouveaux enseignements transversaux aux étudiants sur les origines de la vie, et, d’autre part, une série de conférences ouvertes au grand public.
Intitulés «L’homme et le ciel. De l’univers mythique à l’univers scientifique» ou encore «Aux origines: le Big Bang et après», ces événements à portée de clic invitent les experts à sortir de leurs colloques et à prendre place «au cœur de la cité». Ghislain Waterlot, responsable académique du programme et doyen de la Faculté de théologie, répond aux questions du Temps.