Portrait
AbonnéLa Valaisanne a inventé un lieu fabuleux où requérants d’asile, handicapés, enfants, artistes et adultes en quête d’authenticité se connectent avec la terre, le grand air et les animaux
L’endroit, cerné de montagnes, est paisible. Une rivière, une petite forêt, des pâturages, des animaux, des écuries, un chalet baptisé Tschüdanga. Nous sommes à Salquenen, district de Loèche, dans le Haut-Valais. Beaucoup de mouvements ce matin-là. Des requérants d’asile encadrés par une ergothérapeute apprennent à planter des semis. «Une activité thérapeutique pour ces gens secoués», nous dit-on.