L’engrenage de l’addiction aux jeux d’argent en ligne étend ses filets. Entre 2018 et 2021, la part des adeptes de loterie, poker, paris sportifs et consorts ayant un «comportement problématique» a doublé, passant de 2,3% à 5,2%. Ces personnes peuvent expérimenter une perte de contrôle, se retrouver en difficulté financière ou ressentir le besoin de miser toujours plus, mais aussi voir leur santé psychique et physique se dégrader. «L’addiction au jeu est une maladie», ont fait résonner les acteurs de la prévention ce jeudi matin à Berne, au moment de présenter les nouveaux résultats du projet de recherche eGames Suisse. Et d’annoncer une première campagne nationale de prévention poussée par tous les cantons.