L'art d'être Suisse – et de ne jamais s'en vanter
méditation
Abonné[OPINION] A force de trop s’effacer, on laisse aux autres le soin de nous esquisser et on ne sait plus vraiment exprimer sa «suissitude». Mais serait-il possible de la clamer sans la perdre?

Vachettes en bois et caquelons à fondue s’affichent dans les vitrines de Noël parisiennes. Au fait, quelle est l'identité helvétique, vue de la France? Nous y consacrons cinq articles durant trois jours. Ceci est le dernier texte.
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Bruxelles, je t’aime. Après trois ans d’absence, et un premier album vendu à 1 million d’exemplaires en France, la chanteuse belge Angèle a signé son grand retour avec un single dédié à la terre de son enfance. «Les villes sont belles/Mais moi je ne pense qu’à toi/Quand mon pays et ma ville me manquent/Moi je ne t’oublie pas», entonne la jeune femme de 25 ans, aujourd’hui installée à Paris. Touchant? Oui. Mais, allez savoir pourquoi, il m’est impossible d’imaginer un refrain qui dirait «Lausanne, je t’aime», «Genève, je t’aime» ou «Fribourg, je t’aime». En fait si, je sais pourquoi.