Laurence Chappuis: «Pour un sportif, ce n’est pas bien ou mal de parler de sa santé mentale aux médias»
Psychologie
AbonnéDe Simone Biles en passant par Naomi Osaka ou Michael Phelps, les sportifs et sportives d’élite prennent la parole au sujet de leur santé mentale, un thème longtemps resté tabou dans le milieu. Qu’en est-il réellement aujourd’hui? Comment les athlètes peuvent gérer leur sport et leur statut de modèle? Le point avec Laurence Chappuis, psychologue du sport

Elle en sera. La gymnaste américaine Simone Biles vient d’annoncer qu’elle participera à la finale de la poutre aux Jeux Olympiques de Tokyo. Une nouvelle qui retentit d’autant plus que la semaine dernière, elle se retirait du concours général par équipes pour prendre soin de sa santé mentale. Tout comme Naomi Osaka quittait Roland-Garros, ou encore lorsque, en juin, des joueurs de basket des Jeep Elite faisaient grève pour que l'on prenne en compte leur épuisement.