Abonné
Ils étaient dans l’économie, derrière un bar, au volant d’un camion ou au chevet de nos animaux de compagnie et sont devenus pasteur, diacre ou animateur. L’Eglise réformée serait-elle devenue un horizon professionnel presque comme les autres?

«Depuis que je suis pasteure, je n’ai jamais eu autant de responsabilités», s’amuse Ariane Baehni, la petite soixantaine. Diplômée en hautes études commerciales (HEC), cette mère de famille, ministre de la paroisse de Vallorbe, est l’exemple même d’une reconversion professionnelle réussie. A 40 ans, alors qu’elle travaille à la communication de HEC Lausanne, elle décide de se lancer dans des études de théologie, tout en continuant à élever ses enfants.