Manger de tout, mais pas n’importe quand: le principe de la chrononutrition
Nutrition
AbonnéSi la technique n’a pas encore fait ses preuves scientifiques, accorder son alimentation à son horloge biologique intéresse de plus en plus le milieu médical

Quiconque tient mordicus à ses tartines de confiture et à son jus d’orange pressé au réveil, à son dessert après le plat du jour et à un grand plat de pâtes le soir aura sans doute du mal à s’intéresser à la chrononutrition. Cette approche alimentaire, visant à ingérer le bon ingrédient à la bonne heure, implique de changer un conditionnement culturel bien ancré en Suisse et dans la plupart des pays occidentaux: celui de manger sucré le matin, de tout à midi et un repas social ou familial copieux le soir.