Un jour, une idée
Une jeune start-up fribourgeoise propose des box surprises remplies de produits véganes. Le but: faire découvrir de petites entreprises suisses et européennes et déstigmatiser le véganisme

Du miel de pissenlit, des marshmallows sans gélatine animale, du fromage – ou plutôt du «faux-mage» – à base de noix de cajou, une bolognaise végane, un shampoing solide non testé sur les animaux… Depuis quelques mois, il est possible de recevoir à un rythme mensuel, devant sa porte, un coffret suisse contenant plusieurs produits fabriqués sans exploitation animale. C’est la démarche de My Vegan Box, qui se veut éthique et écoresponsable, deux bases non négociables pour la fondatrice de la start-up Angéline Cousineau.
Végane depuis plus de trois ans, la jeune femme veut faciliter l’accès et la transition à l’alimentation végétale: «Il y a tout à réapprendre, c’est une nouvelle manière de vivre. A mon échelle, mon mode de vie végane était acquis, mais j’avais envie d’avoir un impact supplémentaire.» Travailler dans une entreprise en accord avec ses valeurs est très vite apparu comme une évidence pour elle. Sauf qu’il s’est révélé mission impossible de trouver une firme suisse dans le secteur du véganisme, le développement de ce dernier étant encore récent. Elle décide alors de créer sa boîte. «Je suis Française et le concept de box m’était déjà connu, il y en a plus de 300 dans mon pays, alors qu’en Suisse on en trouve très peu. J’ai donc voulu l'apporter ici.»
L’éthique animale au centre
My Vegan Box, ce sont des coffrets livrés dans tout le pays, fonctionnant avec un système d’abonnement (à 35 fr. la box classic, 55 fr. la premium). Angéline Cousineau souhaite valoriser des petits et moyens commerçants suisses et européens. «Ma sélection des fournisseurs se fait selon leur dimension éthique et écoresponsable.»
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Elle met aussi un point d’honneur à soutenir la cause animale, à «redonner aux animaux»: 2% des bénéfices des coffrets sont reversés au refuge La Bouche qui Rit en Valais. L’association à but non lucratif a pour objectif de «sauver les animaux de rente maltraités ou destinés à la boucherie». Pour Angéline, l’abonné de My Vegan Box participe ainsi «directement au bien-être animal». Pour faire connaître l’entreprise à plus large échelle et assurer sa pérennité, la start-up fribourgeoise vient de lancer un projet de financement participatif, qui durera jusqu’à fin septembre.
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